Glossaire

La majorité des définitions proviennent du glossaire du site "environnement littoral" de l'Ifremer.

Définitions

O

Observatoire

organisation mise en place pour étudier des phénomènes, des évènements, les hommes et leurs activités et en tirer des remarques et des réflexions.

Océan

  • au sens hydrologique, c’est la pellicule d’eau qui recouvre une partie du globe terrestre.
  • au sens géophysique, ce mot désigne les régions où cette pellicule d’eau épaisse de plusieurs kilomètres recouvre des régions où la croûte terrestre est formée de basaltes ou de matériaux apparentés et non pas de matériaux continentaux (granites…). Les mers épicontinentales ne font donc pas partie de l’océan au sens géophysique du terme.

Off-shore

installations présentes en mer loin du rivage, généralement en liaison avec le fond.

Oligotrophe

qualifie un milieu, une masse d’eau, où la concentration en éléments nutritifs (= nutriments) est faible.

Onde de tempête

importante élévation du niveau de l’eau le long d’une côte, généralement provoquée par des vents de tempête.

Orthophotographie

photographie aérienne ou image satellitale ayant subi un certain nombre de traitements pour corriger les distorsions introduites essentiellement par le relief, la projection conique et l’inclinaison de l’axe de prise de vue.

Ostréicole

qui a trait à l’ostréiculture.

Ostréiculture

aquaculture des huîtres.

Ouragan

très forte tempête. Dans l’échelle de Beaufort désigne un vent de force 12 (plus de 120 km/h).

Dans les régions maritimes d’Extrême-Orient, l’ouragan est appelé Typhon.

Oxygène dissous

la teneur en oxygène moléculaire dissous est un paramètre important qui gouverne la majorité des processus biologiques des écosystèmes aquatiques. La concentration en oxygène dissous est la résultante des facteurs physiques, chimiques et biologiques suivants :

  • échanges à l’interface air-océan,
  • diffusion et mélange au sein de la masse d’eau,
  • utilisation dans les réactions d’oxydation chimique (naturelles ou anthropiques),
  • utilisation par les organismes aquatiques pour la respiration (ce qui inclut au sens large la dégradation bactérienne des matières organiques) et pour la nitrification,
  • production in situ par la photosynthèse.

Le pourcentage d’oxygène par rapport à la saturation doit également être pris en compte. La dissolution de l’oxygène dans l’eau est en effet régie par des lois physiques et dépend de la pression atmosphérique, de la pression de vapeur saturante, de la température de l’eau, de la salinité. Pour une valeur donnée de chacun de ces paramètres, la solubilité maximale de l’oxygène dans l’eau est appelée saturation. Tous les processus exclusivement mécaniques d’échange eau-atmosphère, tel que l’effet du vent ou de la houle, le ruissellement et le bullage, tendent à porter l’eau à son niveau de saturation en oxygène. Les états de sous-saturation et sursaturation ne peuvent donc être induits que par les phénomènes physico-chimiques, chimiques et biologiques sus-cités.

La solubilité de l’oxygène dans l’eau diminue en fonction de la salinité et de la température. A 20° C, la solubilité de l’oxygène est de 9 mg.1-1 dans l’eau douce et de 7,4 mg.1-1 dans de l’eau salée à 35°/oo.

Ce sont les processus biologiques qui ont généralement une influence prépondérante sur les concentrations en oxygène dans l’eau. Ainsi, dans les estuaires, des zones d’accumulation de détritus carbonés en décomposition peuvent devenir totalement anoxiques ; la nitrification de l’azote ammoniacal est également une source importante de déficits en oxygène. Par ailleurs, en zone eutrophe, des développements importants de phytoplancton ou de macroalgues peuvent engendrer des sursaturations diurnes atteignant 150 voire 200 %.