acronyme de " Penta Bromo Diphenyl Ether " ou diphényl éthers bromés.
Utilisation = retardateur de flamme, polymères, équipements électroniques.
Constitué de 2 noyaux benzéniques réunis par un oxygène avec 6 à 9 atomes de brome répartis sur les deux noyaux. Ils sont peu dégradables en milieu aquatique, fortement absorbé par les MES, fortement bioaccumulés dans les organismes aquatiques, hautement toxiques pour les invertébrés, neurotoxiques et hépatotoxiques chez les animaux et l’homme, perturbateurs endocriniens.
Apports atmosphériques et par les eaux usées.
acronyme de Polychlorobiphényles (= famille du pyralène).
Le terme de PCB désigne une famille de composés organochlorés de synthèse de haut poids moléculaire et de formule chimique C10H(10-n) Cln. Produits industriellement depuis 1930, ces mélanges ont fait l’objet de multiples utilisations comme additifs dans les peintures, les encres et les apprêts destinés aux revêtements muraux, puis ont été progressivement interdits. Le groupe des PCB comprend 209 congénères, qui se distinguent par le nombre d’atomes de chlore fixés sur la molécule et par leur position sur le noyau biphényle. Le devenir des PCB dans l’environnement s’explique par leurs propriétés physico-chimiques : ce sont des composés semi-volatils, lipophiles et persistants.
Dans le sédiment superficiel de la zone centrale de la Mer du Nord les niveaux de PCB sont extrêmement faibles (< 0,1 ng/l) et se caractérisent par une relative importance des congénères faiblement chlorés d’origine atmosphérique. Les concentrations augmentent dans les prélèvements de sédiments plus côtiers et atteignent quelques nanogrammes par gramme à proximité des embouchures des rivières ou de zones de dépôt de dragages. Les composés les plus hydrophobes (CB153, CB138, CB180) sont alors prédominants. Des concentrations très élevées, soit de l’ordre de 10 ng/l pour le CB153, ont été mesurées dans les sédiments superficiels de l’estuaire d’une rivière polluée par une usine de production de PCB.
Les PCB ne présentent pas de caractère de toxicité aiguë. Par contre, l’exposition chronique à de faibles doses peut être à l’origine de divers dysfonctionnements observés chez les animaux de laboratoire : hypertrophie hépatique, effets cancérogènes, chloro-acné, altération des fonctions reproductrices, etc. Les mécanismes de toxicité sont semblables à ceux des composés apparentés aux dioxines et caractérisés par l’activation de systèmes enzymatiques communs. La compréhension et la comparaison des mécanismes de toxicité de ces deux classes de contaminants est à la base de la définition du concept de toxicité équivalente dioxine et des facteurs d’équivalent toxique. Cette approche permet le calcul de la toxicité en prenant en compte les contributions des différents congénères.
matériel composé de particules définies comme étant de la matière arrêtée par un filtre dont le maillage est égal à 0,45 micromètre.
qui détermine une maladie.
organisme vivant en pleine eau (contraire de benthique).
particules fines (éléments de 50 à 63 microns au plus) constitutives des vases littorales et présentant un rapport très faible entre leur masse et leur surface de contact.
Elles collent (s’agglutinent) facilement entre elles et servent de liant entre les particules plus grossières. Elles sont facilement remises en suspension et peuvent voyager très loin avant redéposition.
Au cours des temps géologiques, elles ont donné naissance à des roches sédimentaires également qualifiées de pelites.
Les pelites sont donc des roches sédimentaires détritiques à grain très fin.
produit chimique le plus souvent de synthèse, utilisé (notamment en agriculture) pour détruire les parasites et compétiteurs de l’activité considérée (champignons, insectes, bactéries, plantes adventices).
Sous ce vocable on regroupe des produits allant des substances minérales comme le soufre, le sulfate de cuivre à des substances organiques naturelles extraites de plantes comme la pyréthrine, la roténone ou la nicotine.
Mais la plupart des composés utilisés à l’heure actuelle sont issus de la synthèse chimique organique : ce sont les produits organochlorés, organophosphorés, les carbamates, les triazines, etc.
ensemble des espèces animales et/ou végétales qui vivent dans un espace géographique donné.