un des premiers moteurs des courants océaniques de surface est le forçage mécanique du vent.
Étant donné que la terre tourne, la force de Coriolis implique qu'une masse d'eau a tendance à être déportée de 90° sur la droite (gauche) par rapport à la direction du vent dans l'hémisphère nord (sud).
Par suite, dans l'hémisphère nord, un vent dirigé vers le nord longeant un bord est océanique est responsable d'un courant s'éloignant de la côte.
Par conservation de la masse, ce courant est alimenté par des eaux de subsurface ou profondes remontant vers la surface : c'est ce qu'on appelle un upwelling côtier (Mauritanie dans l'Atlantique Nord ou Californie dans le Pacifique Nord).
Pour les mêmes raisons, les alizés, soufflant vers le sud ouest (nord ouest) dans l'hémisphère nord (sud) créent une divergence au niveau de l'équateur, alimentée par des eaux de subsurface par l'intermédiaire de l'upwelling équatorial.
Ces processus d'upwelling approvisionnent donc la surface de l'océan en eaux froides, très riches en sels nutritifs : les régions d'upwellings sont donc des zones très productives et représentent les zones les plus poissonneuses de l'océan mondial.
abréviation pour « ultraviolets ».
Désigne les radiations électromagnétiques dont la longueur d’onde se situe entre celle de la lumière visible (extrémité violette du spectre) et celle des rayons X.
Ceci sans qu’il y ait de solution de continuité et, par conséquent, de seuils précis.
L’atténuation de la lumière sous l’eau est essentiellement due à l’absorption. Cette atténuation est fonction de la longueur d’onde et des caractéristiques physiques et chimiques de l’eau de mer.
Sous l’eau, l’intensité lumineuse est de 40 % à un mètre de profondeur ; de 14 % à 10 mètres, de 7 % à 20 mètres, de 1,5 % à 40 m.
Par ailleurs, l’eau agit comme un filtre sur les couleurs (longueur d’onde).
Le rouge est la première couleur à être absorbée, puis l’orange et le jaune sont absorbés à leur tour.